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Photo : Pablo Albarenga

Les sanctuaires onusiens, ou quand protection rime avec expulsion

Par Séverin Lahaye

La création d’aires protégées traîne derrière elle une longue histoire faite de violences, d’expulsions forcées et de massacres. Cette volonté de sanctuariser des territoires pour en faire des réserves de biodiversité s’inscrit dans un cadre de pensée écologique précis, fondé sur le concept américain de la Wilderness. Les politiques écologiques s’en inspirant menaçent particulièrement l’autonomie des peuples autochtones dont les modes de vie sont, contrairement aux nôtres, soutenables.

« Le plus grand accaparement de terres de l'histoire ». C’est par ces termes que l’ONG Survival International désigne le projet 30x30 proposé par l’ONU. Cette politique a pour objectif la création d’aires protégées sur 30% des terres d'ici à 2030 (1), dont 10 % à conservation stricte (via un traité international, la Convention pour la Diversité Biologique, ou CDB). Son application sera discutée lors de la COP15 sur la biodiversité débutant le 7 décembre à Montréal. « Le projet des 30×30 est susceptible de nuire à des centaines de millions de personnes supplémentaires, y compris aux peuples autochtones dont la voix est réduite au silence par l’industrie de la conservation de la nature » explique l’ONG. (2)

En effet, les territoires où vivent les peuples autochtones abritent pour la plupart une biodiversité riche, d’où la volonté de l’ONU de vouloir les protéger particulièrement. Seulement, le travail remarquable d’enquêtes et de témoignages réalisé par Survival International montre les effets désastreux des politiques de gestion et de protection des territoires abritant les peuples autochtones. En réalité, la notion d'aires protégées n’est pas neutre, mais renvoie à un modèle colonial de protection de la biodiversité. 

En Afrique, cette politique dénommée « colonialisme vert », a conduit environ « 1 à 14 millions de personnes à être expulsées des parcs africains au XXème siècle », selon l’enseignement-chercheur Guillaume Blanc, spécialiste de l’histoire de l’environnement. (3) « Ces évictions se font sur les recommandations des experts de l’Unesco et du WWF » dont les politiques ont pour but la sanctuarisation de milliers d’hectares de terres habités. « L’idéal poursuivi reste celui d’un Éden vierge et sauvage, c’est-à-dire sans homme » explique Guillaume Blanc. Attention toutefois à ne pas « réduire les aires protégées à un outil de spoliation ». Il existe en effet plusieurs types d’aires protégées (4), dont les statuts et les modes de gouvernances sont différents (certaines « intègrent des activités humaines » en leur sein). 

 

« L’idéal poursuivi reste celui d’un Éden vierge et sauvage, c’est-à-dire sans homme »

 

Vouloir protéger certains territoires des impacts néfastes des activités humaines est une décision qui paraît adaptée aux enjeux environnementaux. Mais considérant la vitesse de disparition de la biodiversité (5) et de l’ampleur du changement climatique (6), un changement drastique de nos modes de vie et de production est nécessaire. Or, cette volonté de délimiter des zones terrestres pour en faire des sanctuaires de biodiversité ne relève pas d’un bouleversement radical de ceux-ci. Nous pourrions très bien décréter que 30% des terres doivent être protégées de toute exploitation destructrice, et éliminer en même temps toute biodiversité des 70% restantes. Bien sûr, toutes les aires protégées ne sont pas inefficaces d’un point de vue de la sauvegarde de la biodiversité. Mais ce choix politique n’est pas anodin, et ne cherche pas à remettre en cause les pratiques industrielles les plus destructrices. En réalité, ce projet s’inscrit dans un courant de pensée précis, apparu aux Etats-Unis au XIXème siècle. Ce concept est appelé « Wilderness », et a été analysé par William Cronon, professeur d’études historiques, géographiques et environnementales (7). 

 

Le mythe de la Wilderness

« Jusqu’à la fin du XVIIIème siècle, le terme "Wilderness" était le plus souvent utilisé dans la langue anglaise pour faire référence à des paysages auxquels on associait des adjectifs très différents de ceux qu’on emploie aujourd’hui ». Loin des représentations actuelles, le terme de Wilderness désignait avant tout « une terre sauvage et inexploitée ». Ce concept d’inspiration chrétienne considérait les lieux non-anthropisés comme dangereux pour l’Homme. « L’aventure du sauvage » telle que nous l’imaginons aujourd’hui n’était pas répandue, et pour cause, les populations de l’époque étaient imprégnées des croyances chrétiennes selon lesquelles on pouvait perdre son âme dans la Wilderness« l’endroit où le Christ lutta contre le diable et endura les tourments infligés par celui-ci ».

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William Cronon, discours à l’université de Burlington, Vermont, États-Unis - © Sally McCay

C’est autour des XIXème et XXème siècles que le sens de ce concept a été modifié, notamment sous la plume des romantiques américains John Muir et Henry David Thoreau. Ce-dernier disait d’ailleurs : « Dans l’état sauvage réside la préservation du monde », illustrant ce changement de paradigme. Mais comment sommes-nous passés d’une croyance en une nature austère à la civilisation, à une représentation idyllique et paradisiaque de ces lieux ?

 

Le potentiel sacré du concept

Il semblerait qu’une de ces raisons se situe au niveau de ce que Cronon désigne par « le Sublime », c’est-à-dire le potentiel sacré du concept. « Si Satan y avait élu résidence, alors le Christ […] y était également. Dans la Wilderness, les frontières entre l’humain et le non-humain, le naturel et le surnaturel, avaient toujours paru beaucoup plus floues qu’ailleurs ». En fait, s’aventurer dans ces lieux inexploités pouvait mener à la rencontre d’un paysage immaculé, vierge, qui serait non pas signe de danger et d’isolement, mais révèlerait une présence mystique. Dieu devenait présent « dans ces vastes paysages imposants, où l’on ne pouvait s’empêcher de se sentir minuscule et de se souvenir que nous sommes mortels ». Imposant un effroi respectueux, ces paysages devinrent peu à peu non plus terrifiants et mystiques, mais plutôt à fort potentiel sentimental : « le sublime était, en fait, en cours de domestication ». Tout en gardant son caractère sacré, la Wilderness devenait un temple à défendre.

La seconde raison de cette transformation, appelée « la Frontière » par l’auteur, est liée à l’histoire des Etats-Unis. Cette frontière séparait deux mondes antagonistes : d’un côté, l’est des Etats-Unis, monde civilisé, raffiné et moderne. De l’autre, le fameux Far West, terre sauvage et inhabitée. En s’aventurant dans ces contrées, « les habitants de l’Est et des immigrants européens ont redécouvert leurs énergies raciales primitives, ont réinventé les institutions démocratiques directes et ont ainsi renoué avec une vigueur, une indépendance et une créativité qui sont la source de la démocratie américaine ». Le terme « indépendance » est à souligner, il renvoie à l’un des socles de la pensée américaine, la notion d’individualisme. En effet, « un individu pouvait échapper à l’emprise de la vie civilisée en rejoignant les confins de la terre, pas encore exploités »

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Les Montagnes Rocheuses : Migrants traversant les plaines, Currier & Ives, 1866 - © Photos.com/Thinkstoc

Mais le recul progressif de cette frontière vers l’ouest au cours du XIXème siècle impose la naissance d’une considération nouvelle : celle de la préservation de ces terres, qui constituaient un des monuments du passé américain et l’assurance de son futur.

Le concept de Wilderness n’a pas que des implications environnementales. Elle diffuse une vision masculine de l’homme, dont la dimension virile serait menacée par la civilisation considérée comme féminine. Son caractère nostalgique est vecteur « d’une forme particulièrement bourgeoise et très spécifique d'anti-modernisme », notamment au sein des industriels tirant profit du capitalisme, qui pensaient qu’ils se devaient « de fuir ses effets débilitants ». Désirant se soustraire aux paysages gris et laids des villes, les bourgeois américains, durant le XXème siècle, consacrèrent leurs revenus à la préservation des quelques espaces sauvages restants. Ranch, chasse aux gros gibiers, hôtels luxueux, ils firent de ces lieux inexploités des sanctuaires de consommation et de loisir. Les créations de parcs nationaux se multiplièrent, tout comme les massacres et déplacements d’Indiens, habitants premiers de ces terres, priés de plier bagage « afin que les touristes puissent pleinement profiter de l’idée illusoire qu’ils vivaient là leur pays dans sa condition originelle et immaculée ». Et c’est ici que la farce de la Wilderness prend fin, précisément parce que la douce rêverie d’une terre immaculée de toute présence humaine n’existe pas. Ou quasiment pas.

 

Non, la nature sauvage n’existe pas

Une étude scientifique (8) s’est penchée sur l’évolution de l’influence humaine sur son environnement au cours des 12 000 dernières années. D’après la modélisation effectuée par les scientifiques, la proportion de terres non-anthropisées il y a 12 000 ans était de 27,5% : « la majeure partie de la nature terrestre (72,5 %) était déjà habitée par des sociétés de chasseurs-cueilleurs et/ou des sociétés agricoles précoces ». Étonnamment, les terres considérées aujourd’hui comme immaculées sont depuis des milliers d’années exploitées par l’homme. Les chercheurs.es ont en effet divisé les territoires continentaux en trois catégories : les anthromes intensifs (où l’usage des terres est supérieur à 20%, « intensive »), les anthromes cultivés (où l’usage des terres est inférieur à 20%, « cultured ») et enfin les terres non-anthropisés (« wildlands »).

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Ellis et al., 2021, Fig 1 : Changements globaux dans les anthromes et les populations depuis 10 000 avant J.-C. à 2017.

En fait, la conception occidentale d’une nature vierge de toute activité humaine s’oppose à l’explication proposée par les scientifiques. La véritable « Wilderness » correspond de fait à des espaces où le vivant en général évolue dans des conditions difficiles : Arctique, Antarctiques, nord du Canada, déserts et très haute montagne. Les terres que les romantiques américains considéraient comme vierges étaient des terres modelées depuis des millénaires par une présence humaine et surtout exploitées de façon durable.

 

L’être humain ne naît pas avec le souhait de détruire son habitat

Le mythe occidental de la Wilderness instaure une dualité entre une nature vierge de présence humaine et une civilisation intrinsèquement mauvaise. Cette rivalité entre nature et humanité s’appuie sur une erreur courante : celle de croire que les problèmes environnementaux seraient dus à « l’Homme ». Que celui-ci serait par essence destructeur de son environnement naturel, qu’il serait alors nécessaire de « préserver » de toute modification anthropique. Le projet de l’ONU de sanctuariser une proportion significative de terres s’inscrit dans cette philosophie. L’étude montre pourtant que des sociétés humaines ont su évoluer pendant des millénaires dans des environnements variés, sans les détruire et sans déclencher de phénomènes menaçant la survie de l’humanité. « Toutes les sociétés humaines ont utilisé à des degrés divers des pratiques d'utilisation des terres, y compris le brûlage, la chasse, la propagation d'espèces, la domestication, la culture, et d'autres qui ont laissé des traces à long terme dans la biosphère terrestre »

D'ailleurs, culture n’implique pas automatiquement destruction. Situer précisément chaque pratique agricole, son degré d’efficacité, ses liens avec les organisations sociales en place, son historicité permet d’affirmer que certaines d’entre elles peuvent également « produire des avantages écologiques durables ». A savoir « élargir les habitats d'autres espèces végétales, augmenter la durabilité de la chasse, fournir des fonctions écologiques importantes comme la dispersion des graines et améliorer la disponibilité des nutriments du sol ». Attention toutefois à ne pas idéaliser non plus ces sociétés passées : leurs utilisations des terres à conduit aussi à des « extinctions d'espèces endémiques insulaires […] avec des conséquences écologiques en cascade ».

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Ces géoglyphes découverts en Amazonie illustrent comment ses premiers habitants (quelques millions) géraient le paysage de manière intensive, complexe et durable - © Kate Evans

L’erreur courante d’attribution des causes des catastrophes environnementales à l’humanité en général néglige la distinction nécessaire entre nos sociétés (destructrices) et les sociétés passées (soutenables). C’est pourquoi affirmer que la cause première du déclin de la biodiversité serait l’agriculture est faux. « La cause première du déclin de la biodiversité, du moins à une époque récente, est l’appropriation, la colonisation et l’intensification de l’utilisation de terres déjà habitées, utilisées et remodelées par des sociétés actuelles et antérieures ». En observant la carte de modélisation des usages des terres, cette forme d’utilisation des sols naît et se développe dès la fin du XIXème siècle. C’est une certaine agriculture, un certain mode d’utilisation des sols qui est à l’origine de la disparition de la biodiversité.

Partant d’un constat théorique à propos du concept de Wilderness, nous pouvons ainsi en cerner les conséquences concrètes et actuelles. « L'échec des politiques de suppression des incendies, de gestion de la faune et de restauration écologique, la répression et l'expulsion des peuples autochtones de leurs terres traditionnelles, ainsi que l'effacement de leurs connaissances approfondies des pratiques de gestion efficace des écosystèmes » en sont quelques illustrations. Ainsi, une des innombrables causes de la destruction de la biodiversité aurait pour origine un concept farfelu dont l’historicité détaillée précédemment participe à la destruction des peuples autochtones (9).

 

Pour l’autodétermination des peuples autochtones

Pour rappel, les peuples autochtones, ou peuples indigènes, sont « des groupes sociaux et culturels particuliers » descendants de populations qui habitaient dans un territoire et en furent chassés par des groupes de population de cultures ou d'origines ethniques différentes (par la conquête, l'occupation, la colonisation ou d'autres moyens). On estime la population autochtone à 476 millions d’individus répartis en 90 pays (10). Comme expliqué au début de l’article, « les violations des droits [des peuples autochtones] se poursuivent partout, avec des conséquences dramatiques » (11).

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En Amazonie, le peuple autochtone des Yanomami est envahi par des orpailleurs (chercheurs d’or modernes) faisant de leur lieu d’habitat une zone morte - © Christian Braga/Greenpeace

Dans l’étude d’Ellis et al., les auteurs.rices accordent d’ailleurs une large place au traitement des espaces encore habités par des peuples autochtones. « Les zones gérées par les autochtones sont aujourd'hui reconnues comme faisant partie des zones les plus riches en biodiversité de la planète, et les paysages faisant l'objet d'une exploitation traditionnelle à faible intensité sont généralement beaucoup plus riches en biodiversité que ceux régis par des économies agricoles et industrielles à forte intensité ». Ces territoires, où la déforestation est bien moindre qu'ailleurs du fait des pratiques agricoles éloignées du modèle productiviste (12), font donc partis des derniers lieux abritant des activités anthropiques et une biodiversité riche. Encore une fois, la gestion durable des écosystèmes par les peuples autochtones confirme notre constat précédent : la disparition de la biodiversité n’est pas intrinsèquement liée à l’homme mais à la nature des activités de celui-ci.

Ainsi, si nous voulons freiner la perte de biodiversité, la méthode la plus efficace est avant tout de soutenir la lutte pour le droit à l'autodétermination des peuples autochtones. Car en observant et étudiant leurs cultures et leurs relations au vivant, nous pourrions envisager des transformations radicales de nos sociétés et de nos activités.

 

Les enseignements des peuples autochtones

Lionel Larré (professeur de civilisation américaine) montre, via l’étude d’auteurs.rices amérindiens (13), les différentes propositions avancées par ceux-ci pour expliquer nos comportements envers notre environnement. Par exemple, ces auteurs.rices suggèrent que la condition fondamentale des colons est le déracinement (puisqu’ayant quitté leur environnement premier). Or, cette condition aurait implanté chez les colons une peur profonde de leur milieu, qui serait à l’origine d’une rupture de la connexion intime à la terre présente chez chaque être humain. « À ne voir la terre que comme une chose inanimée, un objet utile, une mine de ressources dans laquelle on peut puiser sans respect pour la vie qui l’habite, les hommes s’égarent ».

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Navarre Scott Momaday (1934 - ), écrivain amérindien de culture Kiowa et Cherokee - © Getty Images

Mais un remède à cette peur existe selon l’auteur cherokee-kiowa N. Scott Momaday. « Les hommes ont peur de l’environnement car ils ne se rendent plus compte qu’ils en font partie intégrante. Il suffit donc de réapprendre et reconstruire ce lien ». Reprendre conscience de la responsabilité qui nous lie à notre milieu ne serait possible que si l’homme réapprend « la discrétion », afin que l’anthropisation des terres ne devienne pas une souillure. Ce que l’auteur appelle souillure correspond à un bouleversement « de l’ordre des choses de façon irréparable », ce que nous sommes en train de réaliser au travers du réchauffement climatique et de la disparition de la biodiversité. Il est urgent de revoir nos organisations sociales, nos modes de production et les rapports de dominations entre humains qui les accompagnent pour transformer radicalement nos relations avec notre environnement. Et essayer de retrouver en nous cette « éthique de la discrétion ».

« L’avenir de toute vie dépend des histoires que nous écoutons : celles qui nous disent que nous sommes liés par une relation intemporelle et inextricable avec l’environnement qui nous fait vivre, ou celles qui nous disent que celui-ci n’est une ressource à exploiter jusqu'à son épuisement ». Louis Owens, écrivain américain et descendant des Cherokees. 

 

NB : En Europe, le concept de Wilderness s’est traduit plus tardivement par le concept de « naturalité ». Philippe Descola, anthropologue français, a étudié cette représentation du monde  dans son livre Par-delà Nature et Culture. Vous pouvez trouver quelques explications de sa pensée dans cette interview de Reporterre, cet article de The Conversation et dans cette conférence tenue par l’anthropologue au Collège de France.

 

Notes:

1) France Info : L'ONU propose de protéger 30% de la planète d'ici à 2030 - janvier 2020

2) Survival International : Survival International lance une campagne pour arrêter le "30x30" - avril 2021

3) Libération : L’invention du colonialisme vert - octobre 2020

4) The Conversation : Les aires protégées, instrument d’un « colonialisme vert » en Afrique ? - mars 2022

5) The Conversation : Rapport de l’IPBES sur la biodiversité : l’heure n’est plus aux demi-mesures - mai 2019

6) Carbon Brief : Analyse : Ce que dit le nouveau rapport du GIEC sur le moment où le monde pourrait dépasser 1,5°C et 2°C - août 2021

7) Cairn.info : Le problème de la wilderness, ou le retour vers une mauvaise nature - William Cronon, 2009

8) PNAS : L'homme a façonné la majeure partie de son environnement depuis au moins 12 000 ans - avril 2021

9) CETRI (Centre Tricontinental) : Qui défend les aires protégées et pourquoi? - février 2021

10) Banque mondiale : Peuples autochtones - mars 2021

11) Cairn.info : Les droits des peuples autochtones - Irène Bellier, 2018

12) Ensia Media : Les anciennes sociétés amazoniennes géraient la forêt de manière intensive mais durable - voici ce que nous pouvons apprendre d'elles - août 2019

13) Cairn.info : « The world is a dead thing for them ». Perspectives amérindiennes sur les peurs environnementales - Lionel Larré, 2010

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